Savannah est prévoyante. Elle donne un petit coup de main sur les marchés pour se faire un peu d’argent de poche. Gagner en indépendance n’est pas pour lui déplaire. Le permis, le logement, la voiture… les dépenses peuvent aller plus vite que les ressources lorsqu’on est étudiant. Elle s’oriente vers le service à la personne, en direction de la petite enfance.
Elle se donne encore quelques mois pour préciser son choix. « J’hésite à travailler en crèche ou à devenir animatrice. Pour le moment je multiplie les stages qui sont autant d’occasions de découvrir diverses expériences. Je sais que le milieu des enfants me plaît. C’est plein d’énergie ; on n’a pas le temps de s’ennuyer ».
Savannah éprouve le besoin de s’affirmer encore plus. « J’ai mon caractère, mais je peux être aussi influençable. J’y veille ». Elle forge la confiance en elle-même à travers différentes activités : la danse, le sport, les maquillages à effets spéciaux. « Le maquillage permet d’améliorer l’estime de soi. Ça suppose un peu de matériel. Une fois le maquillage réalisé, je fais une très belle photo, que je partage ou que je garde pour moi ». Le modern jazz qu’elle pratique depuis une dizaine d’années est l’instant de défoulement de fin de semaine. « Une heure trente le vendredi soir où on se libère de la pression scolaire ». Elle apprécie marcher à la campagne. « C’est à la fois une activité sportive et le moment où je me retrouve avec moi. C’est en marchant que je réfléchis à des situations qui me semblent plus complexes. Je suis assez autonome dans mes décisions ».
La lecture n’était pas son passe-temps favori. « Depuis plusieurs mois je lis régulièrement des romans. Ça m’aide sur le plan scolaire. C’est aussi une belle évasion ». Elle aime la musique et ne cache pas son admiration de l’artiste colombien Maluma, un des plus influents de la scène latine.
A l’évocation des menaces qui pèsent sur la société, Savannah pense tout de suite à l’environnement. « Autour de moi, je vois des jeunes préoccupés, et d’autres qui n’en ont rien à faire. Pourtant à l’école, on a l’occasion de voir des documentaires qui devraient tous nous alerter ! ».
Bien que née à Saint Nazaire, Savannah a passé la majorité de sa jeune existence en Vendée. « Je suis bien ici, mais pendant les vacances, j’aime bien retrouver une partie de ma famille en Loire-Atlantique ».
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