Comme un certain nombre de jeunes, la pandémie n’a pas affecté Guillaume : « Si, sur le premier confinement j’ai fait un peu attention. On se demandait ce qui se passait. Mais depuis on ne respecte plus vraiment… » Il faut dire que ses copains ne sont jamais très loin. « Plus des trois quarts habitent dans ma commune du Boupère. Je n’ai pas envie d’aller voir ailleurs ; c’est ici que je veux établir mon cadre de vie ». Guillaume, un chantre de la ruralité !
Guillaume est un gros consommateur d’écran. « Déjà les cours, c’est quasiment huit heures par jour. Puis le soir en rentrant, je navigue sur les réseaux sociaux. Je ne regarde quasi plus la TV. Parfois le journal télévisé que mes parents ne veulent jamais rater ». C’est aussi la télé, une série sur Netflix pour être plus précis, qui a amené Guillaume à devenir un inconditionnel de la Formule 1. « Tous les dimanches, on se retrouve à cinq ou six copains pour regarder les grands prix. Ce n’est pas tant la mécanique, mais plutôt la compétition entre les plus grands pilotes qui me fascine. Et depuis que le français Pierre Gasly apparaît sur les podiums -ce qui n’était pas le cas depuis longtemps- l’intérêt pour cette discipline a redoublé ».
S’il éprouve un réel intérêt pour le sport automobile au niveau international, sa vie, c’est ici, au Boupère : « Tous mes copains veulent rester habiter ici. Les Herbiers c’est presque trop grand ! J’ai du mal à expliquer ça. C’est ma commune, celle de ma famille. Je suis bien ici. D’autant que je passe beaucoup de temps avec mes copains ».
Alors pour quoi faire ? « Du sport. J’ai pratiqué le ping-pong durant 8 ans puis je suis parti sur Nantes pour mon BTS. Alors j’ai arrêté. Je reprendrai peut-être ? Et surtout la fiesta avec les copains. Les projets familiaux viendront plus tard. Chaque chose en son temps. De toute façon, ça ne pourrait pas marcher avec la vie que je mène en ce moment ».
Bon vivant, humble, Guillaume n’en n’est pas moins déterminé : « Pour le moment, je ne pense pas avoir connu l’échec. Ça peut sembler prétentieux, mais je bosse aussi pour ça. Pour avoir de la chance, il faut la provoquer. Et puis après, il faut se blinder un peu. Je ne suis pas stressé ».
Sa curiosité pour les marchés financiers et son intérêt pour l’économie l’ont orienté dans ses choix professionnels. « La banque, l’immobilier, ça me plaît ».
Lui qui n’a jamais pris l’avion prévoit s’envoler vers Malte pour les prochaines vacances. Si loin de son village ? Guillaume répond par un large sourire : « Oui, mais avec mes copains du Boupère ! »
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